Ce manque de détermination et de clarté est évidemment interprété par les manifestants comme une forme d’abandon et, par le pouvoir, comme une indulgence qui lui permet d’intensifier la répression. Une répression si cruelle qu’on ne parvient pas à imaginer un instant qu’au même moment la Syrie puisse être élue pour siéger au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies, alors qu’aujourd’hui même les autorités syriennes refusent aux observateurs de l’ONU l’accès à la ville de Deraa, théâtre de terribles violences exercées contre des civils sans défense.
This lack of determination and clarity is obviously interpreted by the demonstrators as a form of abandonment and by the authorities as an indulgence enabling them to step up their repression, a repression so cruel that it is unimaginable that Syria may be elected to sit on the UN’s Human Rights Council when the country’s authorities are right now refusing UN observers access to the city of Deraa, the scene of terrible violence against unarmed civilians.