Le rapport dresse ensuite un long inventaire des instruments et des structures dont l’UE dispose en ce moment pour e
ntreprendre l’œuvre "méritoire" de la "prévention des conflits" et de la "gestion des crises"
(que l’UE veillera bien entendu à provoquer) sur toute la surface du globe : force d’intervention rapide, dont l’objectif primordial est de créer, d’ici 2003, une armée européenne comptant, dans un premier temps, 60 000 hommes ; mesures relatives au décaissement rapide de fonds ; gestion non militaire - mais armée - des crises
...[+++] (par la création d’un corps de 5 000 policiers) ; (nouveau) Centre de situation et Unité de planification et d’alerte rapide (tous deux au service de Solana), etc.
The report then includes a long-winded list of means and institutions currently available to the European Union to carry out its "God-given" job of "conflict prevention" and "crisis management" (crises which the EU will be sure to provoke) throughout the world: the rapid reaction force, the primary objective of which is to create a Euro-army by 2003, initially with 60,000 troops, measures for the rapid flow of resources, non-military – but armed – crisis management (by creating a corps of 5,000 police officers), the (new) Situation Centre and the Policy Planning and Early Warning Unit (both of which come under Mr Solana's department) and so on.